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Les diables verts sautent sur Monterotondo
9-10 septembre 1943
Parution prévisionnelle : mars 2025
Suite à la déclaration de Rome comme ville ouverte, en mai et juin 1943, les bureaux de l'état-major général de l'armée royale italienne (SMRE) furent déplacés de Rome vers des nouveaux sièges situés à l'extérieur de la ville. À Monterotondo, petite ville d'environ 7 500 habitants située à une vingtaine de kilomètres au nord-est de Rome, prirent leur siège les principaux bureaux du SMRE, c'est-à-dire les bureaux du Chef d'Etat-Major de l'armée royale et des sous-chefs des opérations et de l'intendance, qui se placèrent dans le palais Orsini, situé en position dominante dans le centre de la ville.
Suite à ce déménagement, Monterotondo devint une Place Militaire dont la garnison, équipée de pièces d'artillerie et antiaériennes, atteignit les 2 000 hommes.
Dès la fin du mois de juillet 1943, les commandements allemands en Italie envisagerent d'attaquer le siège du SMRE en cas de sortie de l'Italie de l'Axe, considérée comme très probable, afin de paralyser l'armée italienne.
Dès la proclamation de l'armistice le 8 septembre, l'unité chargée de l'opération, le IIe bataillon du 6e régiment de parachutistes, sous les ordres du Major Walter Gericke, décoré de la croix de chevalier et futur général des forces armées allemandes, reçut donc le feu vert pour l'opération.
Le matin du 9 septembre 1943, 650 parachutistes allemands sautèrent sur Monterotondo. Les combats avec les défenseurs italiens se déroulèrent avec une intensité inattendue et, à la fin de la journée, le bataillon de Gericke avait subi 20 % de pertes sanglantes, avec 54 tués et plus de 70 blessés. Du côté italien, 122 soldats tombèrent au combat.
Les parachutistes, malgré des erreurs dans la phase de lancement, parvinrent à prendre Palazzo Orsini en dépit de la résistance prolongée des carabiniers affectés à sa défense, mais furent ensuite contraints à la défensive par la contre-attaque en tenaille menée par la division motorisée «Piave», et ils ne furent sauvés de l'anéantissement que par l'évolution positive pour l'armée allemande des combats qui se déroulaient simultanément à Rome.
L'opération est reconstituée dans les moindres détails sur la base de documents d'archives allemands et italiens inédits.
Trois correspondants de guerre, dont deux photojournalistes, accompagnèrent également le bataillon allemand, une première forme de journalisme «embedded». C'est pourquoi il existe des photographies professionnelles de cette opération, dont certaines se trouvent dans le Bundesarchiv allemand et d'autres dans les archives de l'ECPA-D français. Le livre contient donc environ 250 photos, dont plus de 150 sont inédites et les autres replacées pour la première fois dans le contexte spatio-temporel exact. Les pertes des deux camps ont également été reconstituées et analysées avec précision, avec des listes nominatives des morts, des organigrammes détaillés, jusqu'au niveau du peloton, des unités impliquées dans les affrontements, ainsi que de nombreuses cartes de nombreuses cartes illustrant en détail le déroulement des combats.
Fiche technique
- Couverture
- Reliée
- Langue
- Française
- Format
- 21 x 29,7 cm
- nombre de pages
- 288
- Auteur(s)
- Guido RONCONI