Batailles et Témoignages n°18

 Pierre Tiquet se penche sur une division blindée célèbre: la 9. SS-Panzer-Division « Hohenstaufen ».

Malgré la dissolution assez précoce de la Sturmgeschütz-Abteilung (fin 1943, avant même le baptême du feu de la division), les StuG. III conserveront une place importante dans la « Hohenstaufen » : ils doteront intégralement les 7^e et 8^e compagnies du II^e bataillon mixte du SS-Panzer-Regiment 9.

Ces engins redoutables se mesurent aux blindés soviétiques en Galicie en avril 1944 – lors de la tentative allemande pour débloquer Tarnopol –, et avec brio deux mois et demi plus tard sur l’Invasionsfront de Normandie. Au côté des Panzer IV du même bataillon, plus tard des Panther de la I. Abteilung du SS-Pz.Rgt.9 ou encore des Tiger de la s.SS-Pz.Abt. 102, les équipages de canons d’assaut de la « Hohenstaufen » ne déméritent pas face aux Britanniques à l’ouest de Cheux, puis autour de la fameuse cote 112, plus tard au sud de Caen et dans le bocage au nord-est de Vire. Durant l’été 1944, leurs scores sont parfois plus élevés que ceux des Panzer IV, V et VI.

Décimés, les Sturmgeschütze de la 9. SS-Pz.Div. renaissent à temps pour participer à l’opération Wacht am Rhein à la mi-décembre 1944 (sur Saint-Vith ou encore Bastogne), ensuite face au rouleau compresseur de l’Armée rouge dans l’Ouest de la Hongrie, avant de devoir déposer les armes dans les Alpes autrichiennes.    

L’auteur s’est efforcé de publier des photographies et des documents inédits, avec des biographies précises des principaux officiers liés aux canons d’assaut de la division : Rolf Tammling – ancien Sturmartllierist de la « Das Reich », un proche camarade de Teddy Telkamp –, Rudolf Rettberg, Kurt Rennert, Magnus Flor, Bernhard Bauer ou encore le chef de corps du SS-Pz.Rgt.9 Otto Meyer, sans oublier le commandant de division Silvester Stadler.